En réaction à la stratégie marocaine de bouclage, la ville autonome de Melilla va ouvrir une « ambassade » à Bruxelles

Depuis l’onde choc créée dans la ville de Melilla depuis la fermeture unilatérale par le Maroc de sa frontière en 2018, les dirigeants de la ville autonome cherchaient une parade pour réduire leur dépendance vis-à-vis de leur voisin.

C’est dans ce sens que la ville située au nord du Maroc a déposé une demande d’adhésion au Conseil des régions de l’Union Européenne et envisage également d’adhérer à l’Union douanière de l’UE. L’autre étape importante consisterait à ouvrir une délégation permanente à Bruxelles.

D’ailleurs, le président de la ville de Melilla, Eduardo de Castro, a signé avec le gouvernement de Madrid un accord afin d’ouvrir une délégation de la ville au sein de la Représentation de l’Espagne dans l’Union Européenne.

Avec l’ouverture de ce bureau, les dirigeants de la ville tentent de se rapprocher de l’Europe pour essayer d’imaginer un meilleur avenir pour ce territoire niché en Afrique réclamé par le Maroc avec qui il refuse d’ailleurs jusqu’à aujourd’hui de normaliser les relations commerciales.

Le gouvernement de Melilla considère l’ouverture de cette « ambassade » comme une étape importante qui lui donnera de la visibilité et le rapprochera ceux qui prennent les décisions affectant directement la ville.

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