D’après des sources bien informées à Alger, ce ne serait plus qu’une question de semaines pour que les autorités algériennes relancent le chantier de la réforme constitutionnelle. [onlypaid]
El Mouradia et la grande muette seraient tombés enfin d’accord pour que le président Abdelaziz Bouteflika rempile pour un quatrième mandat successif en 2014. Ainsi, le problème de la succession à la tête de l’Etat serait momentanément réglé, puisque aucun homme politique n’a pu faire jusque-là le consensus autour de lui afin de briguer la magistrature suprême. Mais avant cette échéance électorale prévue pour le printemps 2014, les responsables algériens pensent remettre sur le devant de la scène la réforme constitutionnelle évoquée par Bouteflika en 2011. Plusieurs chantiers sont restés en suspens depuis cette date. Il s’agit notamment de la place de l’amazighité par rapport à la langue arabe, ainsi que l’architecture finale du pouvoir législatif. Certains politiciens appellent à la fin du bicaméralisme, puisque face à l’absence de toute volonté de régionalisation de la part du pouvoir, la deuxième chambre ne remplit aucun rôle politique, excepté celui d’être une salle d’attente pour les élites. Les Algériens devraient donc être appelés aux urnes au courant de cette année pour redonner à l’Algérie une nouvelle « Magna Carta» devant préparer l’après Bouteflika, mais qui ne devrait intervenir qu’après 2019 si tout se déroule selon la « feuille de route » élaborée par Bouteflika et les généraux. [/onlypaid]
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